Le soir le diable dans mes draps narre
L’histoire trop sombre d’un vieux pilier d’bar
qui regrette tout…trop tard
Mauvais anniversaire, j’ai très mal au plexus solaire
Satan, il connaît ma peine: Lily mon amour, est six pieds sous terre
…Et il me hante
Me chante des choses laides et démentes
Pleines de morts lentes
Remplies, d’issues perdantes
Et je pleure fort
Abattu, par le mauvais sort
Et je hurle fort
Sonné, par ce bourreau qui chante
Ma mort… La mort….
Tu les sens les forces du mal qui nous enterrent ? Elles poussent nos souvenirs hargneux, à nous détruire ;
Dans les ténèbres, la vie résonne comme une foirade. On rit très fort, car la malemort raconte des blagues
Dans les ténèbres, y’a la trotteuse qui n’est pas très sage. Comme la grande faucheuse, elle semble folle - d’un trop grand âge
Et lentement les joies s'effacent... Depuis le phare de ma mémoire, l'érosion des roches - par les vagues- accablent ma sanité passoire, pour tempêtes maudites et grands brouillards - qui telles des dagues- attaquent une vie bien lasse, ratée, qui en trépasse. Temps qui Pète les ‘’au revoir’’, en adieux fins comme des rasoirs… Quel rapace ;
Allez Robert, lance un blues bien rock n roll !
Les ténèbres m'emportent, dans leur flots, les plus acres
À jamais engloutissent, mon âme de névropathe
La vie s'arrête ici pour moi. J'étais un vieillard dans ma tête, un vieillard… Vingt-trois ans, et comme quatre-vingt consumés ;
Ave Satan ! conduis moi là où les souvenirs à jamais, brûlent dans le néant
J'ai perdu Ma douce mie
j'suis tout seul dans ce monde… sombre
Dans les ténèbres j'ai trouvé une amie
Grave allumée, qui trouve aussi la vie… immonde
Je l'emmène tard le soir -sous la lune- pour boire
Anaïs jade elle s’appelait, elle est morte à coup d’héro'
Du moins c'est c’qu'il paraît, à en croire l’silence radio
J’vais m’biturer tout seul cette fois, j’dois faire gaffe car à l’hosto'
Les types en blancs sont pas très drôles, ils s’prennent pour des gardiens de zoo
Tue-moi! Saoule-moi ! Cognac… Laisse-moi… Partir… Loin… Dans… Le coma
Donne-moi-la...Mort !
Avant la nuit il fera noir
A coup de fusil bien du sang
Entraînera mon ultime départ
Dans un visqueux écoulement
Les effusions spectaculaires
Repeindrons mes murs grisâtres
Qui pour mon anniversaire
Sont restés tristes et méprisables
Je m’en vais loin le cœur léger
Dépourvu de plasma sanguin
Laissant mes muscles atrophiés
Aux meubles surannés, inhumains
Je vois des guillotines assoiffées de sang
Chancelant ivres, devant mon lit
Elles chantent mon enterrement,
Nan, je pars en délire, (réveille toi) j'ai trop bu samedi…
Dans le sommeil, on est si faibles, on sort sonnés
Ça fout l’cafard, une seul parade : boire du café
credits
from Bienvenue à Moewoerth (2020),
released June 14, 2020
Guitars/ Lyrics/ Vocals - Fantôme
Drums/ Bass - Hans Trapp