We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Bienvenue à Moewoerth (2020)

by Moewoerth

supported by
/
  • Streaming + Download

    Includes high-quality download in MP3, FLAC and more. Paying supporters also get unlimited streaming via the free Bandcamp app.
    Purchasable with gift card

      name your price

     

1.
I. Bienvenue à Moewoerth Creusant un trou au fond d'la nuit À mes démons, ma pioche se heurte Sur cette colline où coule la pluie Souhaitant bienvenue à Moewoerth Creuse ! Pioche ! Creuse ! Pioche! Bienvenue à Moewoerth !
2.
II. La nef des fous Battant les flots de l’âme Surgit le fléau des hommes Elle vient les déporter En son sanatorium A son bord dansent les tarés Des êtres à l’esprit enrayé Fils du vieux monde ils inondent de haine L’abyssale gorge profonde, civilisée, déployée Prête pour son ultime saignée Crève, pet d’Érasme Sous, frémit Nice Règnent les fous Que les fosses soient pleines De ces engrais cadavres Jaillira la flore répandant... la souffrance ! La terre tremble Et son cœur semble Souhaiter narrer La perte de l’humanité
3.
III. Les ténèbres Le soir le diable dans mes draps narre L’histoire trop sombre d’un vieux pilier d’bar qui regrette tout…trop tard Mauvais anniversaire, j’ai très mal au plexus solaire Satan, il connaît ma peine: Lily mon amour, est six pieds sous terre …Et il me hante Me chante des choses laides et démentes Pleines de morts lentes Remplies, d’issues perdantes Et je pleure fort Abattu, par le mauvais sort Et je hurle fort Sonné, par ce bourreau qui chante Ma mort… La mort…. Tu les sens les forces du mal qui nous enterrent ? Elles poussent nos souvenirs hargneux, à nous détruire ; Dans les ténèbres, la vie résonne comme une foirade. On rit très fort, car la malemort raconte des blagues Dans les ténèbres, y’a la trotteuse qui n’est pas très sage. Comme la grande faucheuse, elle semble folle - d’un trop grand âge Et lentement les joies s'effacent... Depuis le phare de ma mémoire, l'érosion des roches - par les vagues- accablent ma sanité passoire, pour tempêtes maudites et grands brouillards - qui telles des dagues- attaquent une vie bien lasse, ratée, qui en trépasse. Temps qui Pète les ‘’au revoir’’, en adieux fins comme des rasoirs… Quel rapace ; Allez Robert, lance un blues bien rock n roll ! Les ténèbres m'emportent, dans leur flots, les plus acres À jamais engloutissent, mon âme de névropathe La vie s'arrête ici pour moi. J'étais un vieillard dans ma tête, un vieillard… Vingt-trois ans, et comme quatre-vingt consumés ; Ave Satan ! conduis moi là où les souvenirs à jamais, brûlent dans le néant J'ai perdu Ma douce mie j'suis tout seul dans ce monde… sombre Dans les ténèbres j'ai trouvé une amie Grave allumée, qui trouve aussi la vie… immonde Je l'emmène tard le soir -sous la lune- pour boire Anaïs jade elle s’appelait, elle est morte à coup d’héro' Du moins c'est c’qu'il paraît, à en croire l’silence radio J’vais m’biturer tout seul cette fois, j’dois faire gaffe car à l’hosto' Les types en blancs sont pas très drôles, ils s’prennent pour des gardiens de zoo Tue-moi! Saoule-moi ! Cognac… Laisse-moi… Partir… Loin… Dans… Le coma Donne-moi-la...Mort ! Avant la nuit il fera noir A coup de fusil bien du sang Entraînera mon ultime départ Dans un visqueux écoulement Les effusions spectaculaires Repeindrons mes murs grisâtres Qui pour mon anniversaire Sont restés tristes et méprisables Je m’en vais loin le cœur léger Dépourvu de plasma sanguin Laissant mes muscles atrophiés Aux meubles surannés, inhumains Je vois des guillotines assoiffées de sang Chancelant ivres, devant mon lit Elles chantent mon enterrement, Nan, je pars en délire, (réveille toi) j'ai trop bu samedi… Dans le sommeil, on est si faibles, on sort sonnés Ça fout l’cafard, une seul parade : boire du café
4.
Monstre 12:16
IV. Monstre J'ouvre des portes dans mon lobe pariétal Et dans leurs différentes pièces psychiques, je vais rester Il y’a du sang sec partout, des os, des entrailles La mort gronde dans ces couloirs sombres et malfamés J'ai choisi ma pénitence dans cette prison immense Suspendu au-dessus d'une mer infinie J'ai la haine et les mains qui tremblent En extase, l’orgasmique peur m'envahit Entre les silences internes, le vent à l'extérieur Résonnant sur les plateformes rubigineuses Cette tour de détention, glaçant de torpeur Laisse sonner parfois un bruit des plus hideux C'est le son du monstre qui hante Dans cette morbide harmonie Chaque recoin, comme une ombre oppressante Surveillant, des corps en charpies Et je fuis dans ces longs couloirs, cette maudite chose, des plus angoissante En extase, l’orgasmique peur m’envahit… C'est que le monstre est une projection macabre de l'encéphale, la désacralisation incarnée dans un bourreau sadique Il pourrait certainement calmer mon âme infâme, mais de la vie saine à jamais, je serai banni J’annihilais tous ces leurres colorés terrestres, en peignant ce monde plus noir et plus fade Quand la complaisance créa cette chose ordonnant : à genoux ! Le monstre m’enjôle avec des hordes de succubes, immisçant leur affreuse gynarchie Je dois m'enfuir et vite, ou devenir moine dans les ténèbres d'ici... Le monstre… M’attire… J'ouvre des portes dans mon lobe Je vais y rester J'aime ces lieux sales, ces entrailles La mort gronde dans mon âme encrassée J'ai choisi ma pénitence dans cette prison immense Suspendu au-dessus d'une mer infinie J'ai la haine et les mains qui tremblent En extase, l’orgasmique peur m'envahit
5.
V. Haine qui fait ma vie Haine qui fait ma vie Je me vois dans tes yeux Qui mon âme assombrit De pulsions pernicieuses Use moi à faire périr Ou me faudra te nuire Ta folie et ta rage Et tes odieux propos Ont échauffé ma lame Vouée à briser les os Et ont rempli mon coeur D’une ténébreuse ardeur
6.
VI. Seule la colline nous comprend Haine, hargne, aversion Hache, arc, lance Glaise, marne Dans... Nos fables Hoirs, d’une dépression Terre crue, médisance Sont là, Contre... L’infâme ! Seuls sur la colline, déprimants au ciel gris, les grands pylônes électriques, nous offrent ces oiseaux. Ils chantent en spleen, sur les câbles métalliques. Alors couchés dans l’herbe, nous partons au loin en transe. Nous partons au loin, en transe, ouais… En transe ; Adieu ! Oh vie d’avant ! Ta douce quiétude, s'en est allée au loin; Las sur la colline nous buvons jusqu'au soir. Il va y avoir une rixe, sur la terre, dans nos crânes On s’demande amèrement, quand tout sera trop vil, Quand va-t-il donc couler… Tout le sang ? Il va falloir tout reconstruire, arrive la guerre finale, mais abêtis aux désirs, nous saignons tous à nos déboires. Vision de l'avenir, dans un grand mal de crâne : je crois que j’vais vomir, pour purger tout ce mal Perdu et faible sous les cieux larmoyants, je te le dis mon frère, seule la colline nous comprend Creusons un trou au travers de son flanc, six pieds sous la misère, les villes, leurs mauvais vents. Êtes-vous prêts pour du putain de black metal ? Ça va chier des bulles j’vous l’dis ! Détruire ! Annihiler ! Réclame la volonté qui devient folle L'esprit, crevé, se mutile les veines emplies d’éthanol Ressent… Ma haine… Fantasque ! Bois ! Allez ! Du nerf ! Cul sec ! Lavons-nous dans les marécages, puis chassons un gros mouton, dans tes cauchemars sauvages ; On va s'amuser l'ami, manger un gros salami, d’une bestiole capturée, dépecée puis tricotée, transformée en steak haché On va rire... L'ami... Toute la nuit... A construire… Des abris… En paillette… Dans ta tête… Ouais... Ouais… J’fatigue... Lentement... S’écoule... Les rêves... Comme… D’horribles boues ! Part… Coule… Part… Gnôle...
7.
VII. Noyade dans la brume C’est dans l’est qu’en vestige j’accueille Les êtres en reste d’un bon cercueil Je suis l’anus de la colline Un grand trou de boue bien câline Chez moi quand rentre la lumière C’est éphémère car elle m’indiffère Retourne bouffer des chauves souris sales Qui chient des noix de merdes Comme un ancien vestige d’une civilisation future En m’approchant l’on s’étonne, de ma devanture Ils voient une tombe, hôte des vivants Mais dans l’outre-mort, j’accueillerai la vie Ces choses sortent de la brume Les anges souterrains Couvrent de boue le bitume Enseignant le sarrasin Brûlant leucémie Noyant le citadin Écrasé sous ses mégalithes Sous ses mégalithes...
8.
Noctambule 11:44
VIII. Noctambule Voici une descente dans le noir, au plus profond des chimères Dans le grand calme neuronal, est la flamme de l'enfer Forant au cœur des songes, de cet infernal cauchemar Je réveille les psycho-démons, dans le sommeil paradoxal Et s'estompe... La magie noire, qui m'ensorcela Les grotesques paysages, l'ambiance sépulcrale Elles déguisaient les frustrations, cachées dans les racines… Tachant l’âme; C'est par une paralysie du sommeil Que je transite vers mes membres Alors mes yeux entrevirent la lune pleine Me voici à nouveau dans cette chambre Las, de cette pièce ternie Je sors de ma grotte En forêt je chuchote Des symphonies Le corps, dans l’herbe, l’esprit… Aux firmaments ! En noctambule, j’fuis les prisons psychiques car j’ai besoin d’air Dans la nature fraîche, les beaux pâturages Le corps, dans l’herbe, l’esprit… Aux firmaments Je pars, loin, car l’âme souffre En noctambule j'flâne jusqu'à l'aube dans les pâturages, pour voir se lever ce soleil pâle Ennemi juré des hommes écrasés… Ces travailleurs... Mal... Rasés! Oh! Pauv’ prolos dépressifs…
9.

about

CD version coming soon !

credits

released June 14, 2020

Many thanks to G.L, aka ''Grobatar'', for his support during voice recording, and whose mediation role was decisive on the final quality album.

Thanks also to Johann.W for the support during voice recordings.

Greeting to Moise Mestriaux, thanks to him for his participation on ''Les petits lutins dans la grotte du cerf''.

Thanks to Fantôme's family for put up with screams and muddy rangers.

Thanks to these various inspiring groups/characters: Mutiilation, Peste Noire, Burzum, Mayhem, Dissection, Emperor,
Shining(swe), Bathory, Igorrr, Akira Yamaoka, Lumpy the blue elk, Gojira, DevinTownsend.

Voice mixing/ Miscellaneous sampling- Fantôme
Global mix & Mastering - Hans Trapp

Moewoerth is Fantôme and Hans Trapp;

license

all rights reserved

tags

about

Moewoerth France

contact / help

Contact Moewoerth

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Moewoerth, you may also like: